Avec la diversification alimentaire s’ouvre un nouveau chapitre dans la vie des tout-petits. A partir de 4/6 mois et dès que le pédiatre donne son feu vert, les petits pots peuvent faire leur entrée dans l’assiette. Encore faut-il savoir vers quels produits se tourner, tant l’offre est vaste. Entre les étiquettes énigmatiques, les arguments marketing et les préférences personnelles, sélectionner les bons petits pots relève souvent du casse-tête. Voyons ensemble comment bien choisir les petits pots pour bébé.
Sommaire :
Déchiffrer les étiquettes
Avant de glisser un petit pot bébé dès 4 mois (4/6 mois) dans votre panier, il est indispensable de vérifier plusieurs éléments directement sur l’étiquette.
Ainsi vous pourrez connaitre notamment :
- La composition complète, incluant tous les ingrédients et éventuels additifs (seuls quelques additifs sont autorisés et seulement si leur usage est techniquement justifié) : en cas de doute sur certains noms ou si la liste semble inutilement longue, mieux vaut opter pour une autre référence
- La présence d’allergènes, clairement identifiée selon les normes en vigueur
- La mention “aliment destiné à l’enfant en bas âge”, qui atteste d’un respect strict des exigences réglementaires
- L’âge conseillé pour la consommation, souvent exprimé en mois, qu’il est fortement conseillé de respecter
Les petits pots sont élaborés dans un cadre industriel extrêmement encadré. À chaque étape de leur fabrication, des contrôles successifs sont réalisés : il n’est pas rare qu’un pot soit testé plus de 150 fois avant sa commercialisation, afin d’assurer à la fois sa sécurité sanitaire et sa bonne adéquation nutritionnelle.
Éviter les excès de sodium
Même si les fabricants respectent les seuils réglementaires en matière de sel, l’ajout de sodium au moment du repas reste déconseillé.
Les reins des nourrissons, encore en développement, ne sont pas en capacité de traiter une surcharge.
Opter pour des petits pots mentionnant “sans sel ajouté” est donc un bon réflexe, notamment pour les recettes destinées aux bébés de moins de 12 mois et ainsi préserver l’organisme de votre bébé et limiter la sensibilité gustative au salé.
Faire attention aux corps gras utilisés
Les besoins en lipides du bébé sont bien plus élevés que ceux de l’adulte. Il est donc indispensable d’ajouter de bonnes matières grasses dans ses purées.
Il revient aux parents de lire attentivement les étiquettes pour identifier les matières grasses incorporées.
Certaines huiles, comme celle de palme, riches en acides gras saturés, sont souvent jugées peu favorables à une alimentation équilibrée.
À l’inverse, les petits pots élaborés avec de l’huile de colza, connue pour sa richesse en oméga-3, offrent une alternative plus intéressante pour le développement neurologique et cellulaire du nourrisson.
Adapter les choix en cas d’allergie alimentaire
Si votre bébé a déjà présenté une allergie alimentaire, le choix des petits pots doit être effectué avec rigueur.
Mais pas de panique, les allergènes les plus courants font partie d’une liste de 14 allergènes à déclaration obligatoire.
Ils seront donc systématiquement inscrits dans la liste des ingrédients s’ils sont présents, même à l’état de traces.
Les recommandations du pédiatre, établies après un bilan ou des tests spécifiques, doivent être scrupuleusement respectées.
Certains fabricants proposent des gammes exemptes d’allergènes fréquents ou utilisant des ingrédients sélectionnés pour limiter les risques de réaction.
Dans tous les cas, la vigilance reste de mise, en particulier lorsque de nouveaux aliments sont introduits.
Produits issus de l’agriculture biologique
Les petits pots biologiques répondent aux mêmes exigences réglementaires, fixées au niveau européen, que les petits pots qui ne sont pas certifiés AB.
Ils permettent d’aller plus loin dans le respect de l’environnement.
Si comme tous les produits destinés aux enfants en bas âge, leur qualité de fabrication est indéniable et les études nutritionnelles disponibles ne montrent pas de supériorité nette par rapport aux petits pots classiques.
Les vitamines, pourtant essentielles aux enfants, à leur bon développement du système immunitaire et à leur croissance, sont présentes en quantités similaires dans les deux types de produits.
Le choix du bio repose donc davantage sur des convictions personnelles ou environnementales que sur un avantage avéré en matière de nutrition infantile.