Pour beaucoup, le café est bien plus qu’une simple boisson : c’est un véritable rituel, un moment de plaisir à savourer. Entre les variétés botaniques, les origines géographiques et les différents degrés de torréfaction, chaque détail influence le goût de votre tasse. Quelle variété choisir ? Quelle torréfaction privilégier ? Dans cet article, nous allons détailler les éléments qui déterminent le profil gustatif du café.
Sommaire :
Les variétés de café
Saviez-vous que votre café moulu vient d’un arbuste qui s’appelle le caféier ? Cette plante se décline en de nombreuses variétés, mais deux d’entre elles dominent de façon écrasante la production mondiale : l’arabica et le robusta.
Elles représentent ensemble près de 99 % de la consommation de café, chaque variété offrant des caractéristiques bien spécifiques qui influencent le goût et l’arôme du breuvage.
L’arabica est l’espèce la plus répandue et est considérée comme la plus raffinée. Originaire de la péninsule arabique, ce café est cultivé majoritairement en Afrique et en Amérique latine, notamment au Brésil, en Colombie et en Éthiopie.
Ses grains sont appréciés pour leurs notes délicates et nuancées, avec une faible teneur en caféine.
Ils se prêtent particulièrement bien aux méthodes douces telles que les cafés filtre et les techniques de slow coffee.
Le robusta, de son côté, provient également d’Afrique et est cultivé au Vietnam, en Inde, ainsi qu’en Côte d’Ivoire.
Moins populaire que l’arabica, il ne représente qu’un tiers de la production de ce dernier.
Ce café se distingue par une saveur plus intense et amère, avec une teneur en caféine plus élevée. En Italie, le robusta est souvent utilisé pour des espressos serrés ou des ristrettos, où ses arômes corsés sont mis en valeur.
Il existe également d’autres variétés moins connues, mais tout aussi intéressantes. Par exemple :
- Le kopi luwak, un café rare d’Indonésie, obtenu à partir de grains digérés par des civettes
- Le liberica, cultivé en Afrique de l’Ouest et en Asie, avec un arôme unique et prononcé
- Le huehuetenango, issu du Guatemala, reconnu pour ses arômes fruités
Le processus de torréfaction
Avant de pouvoir être consommé, le café doit passer par une cuisson qui va déterminer le développement de ses arômes : c’est la torréfaction.
Il existe différentes nuances de torréfaction, de la plus légère à la plus foncée, et chaque niveau influe directement sur le profil gustatif de la boisson.
Une torréfaction légère conserve les notes florales et fruitées du café, avec une acidité marquée.
Ce type de torréfaction est parfait pour les amateurs de cafés filtre et de préparations douces, où l’origine du café et son terroir s’expriment pleinement.
À mesure que la torréfaction devient plus prononcée, l’acidité diminue et des notes de caramel, de fumée et de grillé se développent. Les torréfactions foncées sont souvent privilégiées pour les espressos, car elles apportent une certaine robustesse et une amertume accentuée.
Le rôle du terroir
Les conditions climatiques, le sol et l’altitude sont autant de facteurs qui influencent la saveur finale du grain.
Les cafés cultivés sur des sols volcaniques, par exemple au Brésil ou au Cameroun, développeront des arômes riches et nuancés, tandis que ceux provenant de sols alluvionnaires, comme à Madagascar, offriront des saveurs plus subtiles.
L’altitude joue également un rôle clé : plus le café pousse en hauteur, plus son goût est complexe et raffiné.
Les arabicas cultivés en Colombie ou au Kenya offrent des profils gustatifs distincts.
Le colombien, par exemple, se distingue par ses notes fruitées et légèrement acidulées, tandis que celui du Kenya présente des arômes doux et fleuris.
L’Éthiopie, quant à elle, produit des cafés variés selon la région : certains corsés, d’autres plus doux, reflétant la diversité des terroirs.
Les différentes préparations de café
L’espresso, concentré et intense, est sans doute la préparation la plus emblématique. Il peut être décliné en doppio (double espresso) ou en ristretto, qui offre une expérience plus intense avec moins d’eau.
Le robusta est souvent favorisé pour ces préparations afin de maximiser la puissance et l’amertume.
Pour ceux qui préfèrent des boissons plus douces, il est possible d’adoucir l’espresso avec du lait, de la mousse ou de la crème, donnant naissance à des préparations telles que le cappuccino, le latte macchiato ou le flat white.
Dans ces mélanges, le robusta apporte un équilibre intéressant face à la douceur des ingrédients lactés.
À l’inverse, l’arabica est souvent préféré pour des boissons comme l’americano, qui mêle espresso et eau chaude, ou des recettes plus élaborées comme l’irish coffee ou l’affogato, où ses arômes subtils sont mieux mis en valeur.
Les différents types de machines à café
La cafetière à filtre est idéale pour réaliser des cafés légers et en grande quantité. Que ce soit pour le petit-déjeuner en famille, pour des gros buveurs ou pour des moments où vous recevez des invités, cette méthode permet de préparer plusieurs tasses en une seule fois.
D’abord conçue pour préparer des espressos en un rien de temps, la machine à café à capsules propose aujourd’hui une large gamme de boissons, allant des doubles espressos aux cappuccinos, en passant par le thé et le chocolat chaud. Les capsules, spécifiques à chaque marque, offrent un vaste choix de cafés et de saveurs, permettant de satisfaire toutes les envies.
Même si elle coûte plus cher, investir dans une machine à café à grain permet de profiter d’un café fraîchement préparé à chaque tasse, avec une qualité incomparable.